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Kirikou et les bêtes sauvages

Réalisé par : Michel Ocelot, Bénédicte Galup
Avec Pierre-Ndoffé Sarr, Awa Sène Sarr, Robert Liensol
2005 – France – animation – 1h15

A partir de 3 ans

Le grand-père, trônant dans sa grotte bleue, explique : "L'histoire de Kirikou et la sorcière était trop courte. On n'a pas eu le temps de rapporter tout ce que l'enfant avait accompli. Et il a vraiment accompli de belles et bonnes actions, qu'il ne faudrait pas oublier. Alors, je vous les raconte."

Et il nous dit comment l'inventif Kirikou est devenu jardinier, détective, potier, marchand, voyageur et médecin, toujours le plus petit et le plus vaillant des héros.

 

 

 

 

 

Hors compétition

Kirikou et les bêtes sauvages a été présenté hors compétition au festival de Cannes 2005.

Enfance africaine

Michel Ocelot a passé son enfance en Guinée. Ce qui l'a inspiré pour créer le personnage de Kirikou.

De nouvelles aventures

Kirikou et les bêtes sauvages ne raconte pas la suite du premier volet. On retrouve le petit garçon dans de nouvelles aventures. Kirikou retrouve certains personnages de Kirikou et la sorcière notamment la sorcière Karaba mais il fait aussi de nouvelles rencontres.

Kirikou revient !

Michel Ocelot explique pourquoi il a fait revenir son petit héros : "Je n'avais pas l'intention de faire un deuxième “Kirikou”. Mais l'enfant Kirikou ne m'a pas demandé mon avis, il s'est imposé, et je ne faisais pas le poids. C'est une étrange expérience, d'une part d'être un peu dépassé par son invention, d'autre part de revenir en arrière pour recommencer comme la première fois... Ce n'est pas une suite à l'histoire de Kirikou et la Sorcière, où le héros est devenu un homme. J'ai eu un immense plaisir à refaire vivre intensément mon minuscule héros, le faire réagir, foncer, parler - il me dictait son dialogue sans une hésitation, et ce que disait sa mère, et son grand-père, et le vieux grincheux sous son baobab, et la Femme Forte, autoritaire mais pas indifférente. Karaba resplendit toujours, elle n'est encore que sorcière, mais on sent bien que cette femme extraordinaire intrigue le gamin extraordinaire dont le dernier mot, dans ce film, sera pour elle."

Que de fétiches !

Le premier volet des aventures de Kirikou, Kirikou et la sorcière a remporté plus de vingt distinctions dans les festivals internationaux !

En musique

Plusieurs artistes africains ont collaboré pour réaliser la bande originale de Kirikou et les bêtes sauvages : Youssou N'Dour qui avait déjà signé la musique du premier volet des aventures du petit héros, Rokia Traoré, célèbre chanteuse malienne et Manu Dibango qui signe ici sa première musique de film.

Kirikou, une égérie

Le succès immense du film a consacré le petit héros africain, il revêt aujourd'hui le statut d'égérie. Certaines grandes marques l'ont choisi comme effigie de leurs produits. Ainsi, 20 millions de produits représentant Kirikou sont en cours de distribution. Mais l'aventure ne s'arrête pas là, pour l'année à venir, il sera le représentant officiel, en France, du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef), son image sera sur les cartes de voeux et les emballages cadeaux.

Propos recueillis sur : http://www.afrik.com/article9004.html 

Success story

En 1994 Didier Brunner fonde la société Les Armateurs. La société remporte ses premiers succès dès 1997, grâce au court métrage La Vieille Dame et les pigeons de Sylvain Chomet, et Kirikou et la sorcière, sorti en 1998 : 1,5 million d'entrées en France à ce jour, distribué dans plus de 50 pays. Après Princes et princesses, Les Triplettes de Belleville de Sylvain Chomet remporte un vif succès public et critique lors de sa présentation, hors compétition, au Festival de Cannes 2003. Le film totalise aujourd'hui près de 900 000 entrées en France et a été vendu dans 50 pays.

Dans la tradition du dessin animé

L'essentiel du film a été fabriqué dans le studio éphémère des Armateurs au Pôle Image d' Angoulême. Aucun effets spéciaux n'ont été utilisé pour ce long-métrage réalisé dans la pure tradition du dessin animé.

Michel Ocelot, travailleur acharné

Michel Ocelot raconte son implication lors de la préparation de Kirikou et les bêtes sauvages qu'il a cosigné avec Bénédicte Galup : "On a échangé des idées, puis j'ai écrit le scénario et les dialogues. Ensuite, j'ai surveillé de près le story-board en dessinant moi-même celui des scènes avec le grand-père et celui des séquences avec les femmes malades. J'ai aussi supervisé quotidiennement la création des décors. Je me suis rendu aussi régulièrement à Angoulème de façon à suivre la mise en place du travail, ce que les Américains appellent le "layout", avant d'envoyer l'ensemble au Vietnam où une partie du film a été réalisée sur mes indications. Bénédicte était sur le terrain tout le temps et moi j'essayais de travailler à temps complet sur Kirikou et sur mon nouveau long-métrage Azur et Azmar."

Kirikou n'est pas grand, mais il est vaillant !

Dans la pratique, l'entreprise Kirikou et les bêtes sauvages fut l'agencement de 50 corps de métiers pour un total de plus de 200 personnes réparties en une dizaine d'unités de production, et ce dans trois pays différents : France, Lettonie, Vietnam !

AbraKaraba !

En 2005, on peut retrouver Kirikou dans une foule d'aventures sur papier : 6 albums illustrés, un livre avec CD pour une histoire racontée par grand-père, 2 romans, un livre sur l'élaboration du premier volet par Michel Ocelot, un livre scolaire... et un jeu vidéo !

"L'enfant Nu, l'enfant noir": la chanson !

Refrain: KIRIKOU L'ENFANT NU, L'ENFANT NOIR.

Enfant mais pas naïf,
petit mais pas craintif,
il pense à chaque fois,
puis il fonce dans le tas.

(Refrain)

Il n'a pas de gri-gri,
il n'a pas de fusil,
il arrive quand même
à sauver ceux qu'il aime.

(Refrain)

Il ne condamne pas,
il demande pourquoi,
et quand il a trouvé,
il sait tout pardonner.

(Refrain)

Il n'est ni fort ni grand,
et pourtant il nous rend
l'eau, les fruits et les fleurs,
et la paix dans les coeurs.

Paroles : Michel Ocelot / Musique : Brigitte Palabaud / Chant : Youssou N'Dour

 

Michel Ocelot

Michel Ocelot, né le 27 octobre 1943, est un réalisateur français qui s'illustre dans le cinéma d'animation, principalement connu du grand public pour sa trilogie de films d'animation Kirikou (1998-2012).

Formation et courts métrages (années 1980)

Né à Villefranche-sur-Mer, sur la Côte d'Azur, il a passé son enfance à Conakry en Guinée, son adolescence à Angers, avant de s'installer  à Paris.

Il étudie d'abord aux Beaux-Arts de Rouen, puis aux Arts-décoratifs à Paris et enfin au California Institute of the Arts.

Il s'intéresse d'abord au cinéma d'animation en amateur, en réalisant pendant ses vacances, avec un groupe d'amis, différents courts métrages, où chaque personne utilisait les techniques qu'elle désirait. Cela a donné, selon ses mots, des créations très variées, avec des techniques très simples. Il a pour sa part utilisé du papier découpé, technique qu'il réutilisa plus tard lors de la réalisation de la série Ciné Si (La Fabrique, 1989). Il cherche alors à réaliser ses œuvres de la manière la plus simple possible.

En 1976, il réalise la série Les Aventures de Gédéon (d'après Benjamin Rabier), puis son premier court métrage produit professionnellement, Les Trois Inventeurs est produit en 1979 par AAA (qui produit également Jacques Rouxel, le réalisateur des Shadoks). Il reçoit la même année un prix au BAFTA, pour ce film, à Londres.

Il reçoit en 1983 le César du meilleur court-métrage d'animation pour La Légende du pauvre bossu également produit par AAA.

Longs métrages et succès (années 1990-2000)

En 1998, il dévoile son premier long-métrage, Kirikou et la Sorcière. Adapté d'un conte africain, le film raconte les aventures de Kirikou, un garçon minuscule mais à l'intelligence et à la générosité hors du commun, dans sa lutte contre la sorcière Karaba, qui tyrannise les habitants du village à l'aide de ses pouvoirs maléfiques et d'une armée de fétiches. Par son scénario, ses graphismes, sa musique et ses doublages, Kirikou s'inspire au plus près des cultures de l'Afrique de l'Ouest. Le film remporte un succès critique, remportant (une trentaine de prix à travers le monde, mais aussi commercial, rassemblant un million de spectateurs dans les salles françaises 1. Un univers se déclinera désormais en livres pour la jeunesse et autres produits dérivés. Le long-métrage révèle aussi au monde entier le savoir-faire français en termes d'animation.

Ocelot dévoile en 2000 un projet plus expérimental formellement, Princes et Princesses, qui se compose de six contes se déroulant dans différents univers, mais tous racontés en ombres chinoises, réalisées en papiers découpés.

Le cinéaste à Paris pour la promotion de la sortie en vidéo de Kirikou et les Bêtes sauvages.

Pour célébrer la « Journée mondiale du cinéma d'animation », Michel Ocelot a notamment participé le 28 octobre 2003 à une journée spéciale sur les techniques de l'animation, au Forum des images, à Paris, en clôture de la « Fête du cinéma d'animation ». Il y a fait la démonstration de la simplicité de ses techniques en direct.

En 2005, le cinéaste s'est associé à Bénédicte Galup pour la suite très attendue Kirikou et les Bêtes sauvages. Le film raconte en réalité des histoires s'étant déroulées en parallèle de l'action principale du premier long-métrage. Les critiques sont une nouvelle fois excellentes. Bénéficiant d'une meilleure distribution en salles, le film remporte un succès commercial supérieur à son prédécesseur.

Pour son quatrième long, il s'attache aussi à développer un projet original : Azur et Asmar. Le film bénéficie d'un plus gros budget, marquant le passage d'Ocelot aux images de synthèse. L'action se déroule en Europe médiévale et s'attache à parler de tolérance aux enfants. Sorti en 2006, c'est là encore un succès critique et commercial, avec plus d'1,5 million de spectateurs pendant son exploitation en salles 2. Le film remporte le César 2007 de la Meilleure musique écrite pour un film3.

Cette même année, Ocelot réalise pour Björk le clip d'Earth Intruders, premier single issu de son album Volta. Il y reprend de nombreux thèmes traditionnels de l'Afrique de l'Ouest, comme dans l'univers de Kirikou.

Consécration (années 2010)

En 2008, il est récompensé d'un prix international, le Prix Klingsor (pour l'ensemble de son œuvre) à la Biennale d'animation de Bratislava (BAB)4.

Deux ans plus tard, il signe pour la chaîne de télévision Canal+ Family la série d'animation fantastique Dragons et Princesses, qui reprend la technique du papier découpé de Princes et Princesses. L'année suivante, il adapte ces 10 épisodes pour un long-métrage intitulé Les Contes de la nuit. Le film ne rassemble cette fois qu'environ 500 000 entrées5 mais reçoit plusieurs nominations à la Berlinale 2011. Par ailleurs, le Prix Henri-Langlois Film d'animation et de l'image animée lui est décerné en cette même année pour l'ensemble de son œuvre.

Michel Ocelot au festival international du film d'animation d'Annecy 2018 pour l'avant-première de Dilili à Paris.

L'année suivante, il conclut sa trilogie avec Kirikou et les Hommes et les Femmes. Comme le titre du film l'indique, l'auteur s'attache cette fois à raconter des histoires de villageois plutôt que celles d'animaux, comme dans le deuxième opus. Sur le plan technique, le cinéaste complète l'animation 2D par la technologie du cinéma en relief. Ce projet était initialement pensé comme une série d'animation en six épisodes pour France Télévisions6.

Fin 2018, il dévoile son cinquième long métrage d'animation, Dilili à Paris, qui raconte les aventures d'une petite fille franco-kanake, dans le Paris de la Belle Époque. Si le cinéaste s'amuse à mettre en scène un Paris visuellement fantasmé, l'héroïne croisant la route des grandes figures de l'époque, il se confronte aussi à des thèmes sérieux et réalistes, parlant du colonialisme et du racisme. Le film rassemble plus de 600 000 spectateurs7. et remporte le César du meilleur film d'animation 2019.

 

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