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State of Violence – État de violence

State of Violence – État de violence

Réalisé par : Khalo Matabane - Afrique du Sud – 79 mn – VOST Français

Avec : Presley Chweneyagae, Fana Mokoena, Neo Ntlatleng

Synopsis :

Y-a-t-il une justice dans un pays comme l’Afrique du Sud qui a longtemps souffert de l’apartheid ? «State of violence» Essaie de répondre à cette question.

La violence engendre la violence. Dans un pays comme l’Afrique du Sud, ce dicton est très révélateur de la fragilité de la situation et la précarité des conditions de vie sur cette terre. «State of violence» de Khalo Matabene situe son film au cœur de ce débat toujours d’actualité ; un débat sur la vengeance et le pardon, sur les nuances entre l’iniquité et l’équité dans une terre arc-en-ciel comme l’Afrique du Sud. Que cherche- t-il à exposer à travers cet «Etat de violence» ? Que veut-il dire par le mot «Etat» ? Revendique-t-il une nation qui vit dans la violence ? Peint-il une situation psychologique et morale de tout un peuple qui vit dans la tourmente ? «State of violence» évoque toutes ces questions, expose toute cette criminalité endémique dont vit le pays et que les mots ne suffisent pas à décrire aujourd’hui. Cinéaste engagé, Khalo Matabene ouvre tous ces dossiers qui continuent à peser lourdement sur le quotidien sud- africain. Agé de 35 ans, Bobedi vient d’être nommé à la tête d’une grande société d’exploitation minière de Johannesburg. Sauf que ce bonheur n’a pas longtemps duré car sa femme Joy a été assassinée, le soir, juste après avoir fêté l’événement. C’est le temps de la vengeance pour cet ancien «Terreur» du quartier qui a commis de nombreux crimes et qui a oublié aujourd’hui qu’une nouvelle génération est née ; une jeunesse sud-africaine qui cherche à panser les blessures du passé et à prendre sa revanche.

Chronique judiciaire sur la criminalité ? Fresque sociale ? «State of violence» est tout simplement un voyage intérieur d’un homme qui cherche la vengeance ; un va-et-vient entre un passé cruel et sanguinaire et un quotidien aussi sombre sapé de coups bas, de complots, de trahisons, de tentatives d’infiltration politique… Nous suivons Bobedi d’un quartier à un autre, à la recherche de ce coupable qui l’a privé de Joy, sa bien-aimée. Enragé, armé d’un pistolet, il mène son enquête, oubliant qu’il a été à son tour à l’origine du mal de nombreuses familles. C’est l’histoire des milliers d’hommes et de femmes qui ne parviennent pas à suivre leur vie, à retrouver l’espoir… Réaliste sans être cruel ou violent, le film traite dans la sobriété l’impact psychologique de ces crimes commis au nom de la justice sur la jeunesse sud- africaine. Dans «State of violence», le réalisateur Khalo Matabane ne se contente pas de disséquer les problèmes socio -politiques de son pays, appelant à une prise de conscience collective. Un film à voir !

Petit Kursaal, 11 novembre à 20:00.

Imen ABDERRAHMANI – JCC Tunis

Sur la Planche

planche

Réalisé par : Leïla Kilani – 2011 – Maroc – France – Allemagne – 106 min

Avec : Soufia Issami, Mouna Bahmad, Nouzha Akel, Sara Betioui

Synopsis

Tanger, zone portuaire. Les filles-crevettes rêvent de devenir filles-textiles et de surmonter leur condition misérable. Ecorchée vive la rage au ventre, obsédée par la propreté de son corps, Badia et son amie Inane, ouvrières dans une usine de crevettes, rencontrent deux jeunes filles qui travaillent dans la zone industrielle, objet de leurs aspirations. De menus larcins en vols organisés, la bande des quatre, écartelée entre amitiés, séductions et trahisons glisse sur une pente dangereuse.

Sur la planche est le premier long-métrage de fiction de Leila Kilani, ex journaliste indépendante marocaine et réalisatrice des documentaires très remarqués Tanger, le rêve des brûleurs et Nos lieux interdits, consacrés aux années de plomb au Maroc. Elle réalise un film coup-de-poing, noir et enragé, interprété par un quatuor de comédiennes débutantes, saisissantes de justesse, filmées par une caméra qui, sans répit, les observe, les traque, ne les lâche jamais. Dans la lignée des plus grands cinéastes, comme Pialat et les Dardenne, Kilani signe une œuvre visionnaire, réalisée avant les révoltes marocaines du printemps dernier.

Film présenté : Quinzaine des Réalisateurs, Festival de Cannes 2011.

Petit Kursaal, 10 novembre à 21:00.

Lala et les Gaous

lala Lala Appiah, garçon manqué de 17 ans, a décidé de profiter du dernier week-end de vacances pour en "finir avec sa virginité". Dans la chaleur torride dʼAbidjan, elle suit son amie, la séductrice Lala Kamali, pour observer comment elle sʼy prend avec les garçons. Puis elle arrange un rendez avec un garçon rencontré quelques jours plus tôt au cinéma.

Pays Concerné : Côte d'Ivoire
Réalisateur : Jacqueline Kalimunda
Pays du réalisateur : Rwanda
Avec : Marie-Lyne Guiraud, Zena Alisar Khalil, Soungari Koné
Production : Canal+ Horizons, Simba Notes
Pays de production : France
Distribution : Simba Notes
Durée : 85'
Genre : comédie romantique
Type : fiction
Format de Distribution (DigiBeta, HDCAM)

La réalisatrice

Jacqueline Kalimunda est née à Kigali, Rwanda il y a 31 ans et a vécu dans de nombreux pays avant de s’installer à Paris.

Après des études de gestion et d’histoire, elle a travaillé dans la production cinéma puis comme monteuse pendant 7 ans sur des documentaires (Nosferatu de Preljocaj, la Justice des Hommes de Jean Xavier de Lestrade sous la direction de Sophie Brunet), des courts et des moyens métrages de fiction. Elle collabore également comme scripte à des téléfilms, notamment avec Daniel Vigne sur Fatou. En 2002 elle écrit, réalise et co-produit avec le GREC (Groupe de Recherche et d’Etudes Cinématographique) son premier film, un court métrage de 23 minutes intitulé Histoire de tresses.

Elle est aussi productrice de musique.

Elle fonde en 2004, avec des collaborateurs proches, la société de production SIMBA NOTES (Paris).

FILMOGRAPHIE

HIGH LIFE ou LALA & LES GAOUS (85 minutes, fiction HD) - 2009/2010

IMAGINE AFRIKA saison 2 (13X48 minutes) - 2008 TV series

HOMELAND (90mn – DV, 16mm et super 8mm) – Octobre 2005 documentaire

HISTOIRE DE TRESSES (23 mn - 35mm) - 2002 fiction - Mostra de Venise 2003 : Prix de la Ville de Venise - Festival du film africain de Milan 2003 : Meilleur Court métrage - Zanzibar International Film Festival 2003 : Meilleur Court métrage - Festival du Court métrage de Cozes (France) 2003 : Prix du Public - Vues d'Afrique à Montréal 2004 : Mention spéciale. Sélectionné dans de nombreux festivals : London IFF 2003, Clermont Ferrand 2003, FESPACO 2003, Sundance 2004, Toronto IFF 2003, Rio, Durban… Diffusé sur TV5 et CFI. Diffusé pendant l’exposition d’art contemporain africain African Remix (Feb-April 2005) à la Hayward Gallery à Londres et pendant l’exposition The Pigozzi Collection au Museum of Fine Art à Houston, Texas.

Petit Kursaal, 10 novembre à 18:00.

Notre Étrangère

notreetrangere

Réalisé par : Sarah Bouyain – France / Burkina Faso – 82 min – 2010 – VO ST Français

Avec : Dorylia Calmel (Amy/Aminata), Assita Ouédraogo (Mariam), Nathalie Richard (Esther), Blandine Yaméogo (Acita), Nadine Kambou Yéri, Jérôme Sénélas et la participation de Dominique Reymond

Productrice : Sophie Salbot (Athénaïse Productions, Paris)

FESTIVALS / Awards

2011 FESPACO

  • Prix de l'Union Européenne,
  • Prix Oumarou Ganda du Meilleur Premier Film

2010 TIFF - Toronto International Film Festival

  • Sélection Officielle

Synopsis

Amy est une jeune femme métisse. Suite au décès de son père, elle retourne à Bobo, au Burkina Faso, pour voir sa mère dont elle a été séparée à l'âge de 8 ans. Elle ne retrouve que sa tante, une femme esseulée qui s'est mise à boire. Amy va et vient entre une cour familiale aussi rassurante qu'étouffante et une ville où elle n'a plus de repère.

Cela fait des années que Mariam, une Burkinabée de 45 ans, n'est qu'une ombre furtive qui glisse à la lisière de la vie. Depuis peu, elle a rencontré Esther, cadre dans l'entreprise où elle fait le ménage.

Ester veut apprendre le dioula, la langue maternelle de Mariam. Ces deux femmes solitaires apprennent à s'apprécier.

Lorsque j’allais au Burkina rendre visite à ma grand-mère paternelle, elle passait son temps à se tordre les doigts en se demandant ce qu’elle allait bien pouvoir cuisiner de bon à son étrangère. (C’était ainsi qu’elle m’appelait). En vertu des lois de l’hospitalité, cette appellation d’étrangère était sans nul doute honorifique, d’autant plus honorifique que je venais du « pays des Blancs ».

Moi, je trouvais que c’était une façon de me mettre à distance et j’aurais préféré un nom plus affectueux comme « chair de ma chair ».

Appartenir à deux cultures… Naviguer entre deux familles séparées par tant de distance qu’elle soit géographique, culturelle… Séparées par l'héritage de la colonisation.

Parfois, on se sent contraint de choisir entre ses deux pays. Doit-on choisir entre deux parents ?...

Je vis en France et il m’est arrivé de faire comme si l’autre côté n’existait pas, parce que cette séparation constante me faisait trop mal. Lorsque j'allais au Burkina Faso, je me demandais si je n'avais pas envie de m'y installer…

Longtemps, j’ai aspiré au métissage total, c’est à dire qu’en moi se réconcilient et fusionnent le pays où j’habite, la France et le pays qui m’habite, le Burkina. Je voulais être chez moi ici et là-bas, je voulais ne jamais avoir le sentiment de trahir, que je sois ici ou là-bas…

Je sais aujourd'hui que ma grand-mère m'aimait pour ma différence et malgré ma différence, et qu'elle sentait le lien fort qui nous unissait malgré tout ce qui nous séparait. J'ai accepté l’idée que tout au long de ma vie, je ne cesserai de naviguer et d’osciller dans l'entre-deux, que je serai toujours une étrangère dans chacun de mes deux pays. Et finalement, je ne le vis pas si mal. La double culture est aussi une richesse par l’inconfort qu’elle génère. Cet Inconfort qui empêche de s’endormir sur des certitudes et force à toujours s’interroger et interroger l’autre.

logo cr96x31 Avec le soutien de la région Franche-Comté

Petit Kursaal, en présence de Sophie Salbot, productrice, 9 novembre à 20:30.

La Place

la place

Réalisé par : Dahmane Ouzid - Algérie - 2010 - 113 min

Avec : Habid Aïchouche, Omar Remichi, Amine Boumediene, Karim Zenimi, Mokrane Saddedine

Synopsis

« Essaha », première comédie musicale algérienne, de Dahmane Ouzid a reçu récemment à Paris le premier prix Vautier-Bouamari de l'Association Algérie-France, a-t-on appris auprès de son producteur. Belkacem Hadjadj a indiqué que « Essaha » était le tout premier lauréat du prix Vautier-Bouamari, fraîchement institué, ajoutant que la distinction a été remise au réalisateur par les mains de Costa Gavras, l'auteur du célèbre « Z », réalisé à la fin 1960.Ce prix, a été remis en présence, notamment, de l'ex-ministre français, Jean-pierre Chevènement, et de la veuve du cinéaste algérien Mohamed Bouamari, Fatouma Ousliha-Bouamari, à la Maison des relations internationales.L'associaton d'amitié Algérie-France, est présidée par Jean Pierre Chevènement. « Parmi tous les prix que « Essaha » a engrangé jusque là, cette distinction a une signification particulière pour nous », a estimé le producteur du film.Le réalisateur Mohamed Bouamari, disparu il y a quelques années, a été l'assistant de Gavras dans le film « Z » une co-production algéro-française, alors que le cinéaste français Vautier s'était distingué par ses films documentaires engagés tournés dans les macquis durant la guerre de libération. »Essaha », 1h55, est le premier long métrage de dahmane Ouzid. Le film a déjà été distingué au Festival méditerranéen de Montpelier par le prix de la meilleure musique, et au Fespaco où il a reçu le prix des Nation unies pour la lutte contre la pauvreté, ainsi que le prix de la meilleure affiche au même festival, en février 2011. « Essaha » est depuis quelques semaines sur tous les grands écrans d'Algérie.

Cinéma Victor Hugo, en présence du réalisateur, 8 novembre à 20:30.

Viva Riva !

Viva Riva !

Réalisé par : Djo Tunda Wa Munga - République démocratique du Congo - 2010 – 100 min

Avec : Patsha Bay Mukuna, Manie Malone, Hoji Fortuna, Marlène Longange, Alex Herabo, Diplome Amekindra, Angelique Mbumba, Nzita Tumba, Jordan N'Tunga

Synopsis

Kinshasa, dans la ville des espoirs brisés, un homme, Riva, veut vivre ses rêves. Il veut tout : l'argent, les femmes et l'ivresse. Mais son passé le rattrape. "VIVA RIVA !" est l'histoire d'un homme qui brûle ses ailes pour le goût de la liberté.

"VIVA RIVA !" est un thriller qui évoque des trafics criminels à Kinshasa à travers une nouvelle génération de jeunes prêts à tout. À Kinshasa, "Ceux qui n'ont pas" passent leur temps à envier "ceux qui ont", et rêvent du jour où ils auront. Après dix années passés à l'étranger, Riva revient plein aux as, décidé à mener la grande vie comme "ceux qui ont". Mais sa richesse vient de l'argent qu'il a dérobé à ses patrons, des truands Angolais. Ceux-ci décident de se venger.

Cinéma Victor Hugo, 8 novembre à 18:00.

Madjid

Madjid

Réalisé par : Nassim Abassi – Maroc – 2011 – 116 mn – VO ST Français

Avec : Brahim Al Bakali, Lotfi Sabir, Wassime Zidi, Moulay Abdellah Lamrani, Abderrahim Tounsi, Mohammed Ben Brahim, Aicha Mahmah, Hicham Ibrahimi, Mostafa El Houari, Aziz Hattab, Youssef Karte, Brahim Khai, Mohammed Harraga, Yassine Sekkal, Faissal Azizi

Synopsis

Majid, un enfant de dix ans découvre qu'il ne peut plus se rappeler des visages de ses parents morts dans une incendie.

Il demande a son grand frère Driss de l'aider a trouver une photo de ses parents mais Driss ne pense qu'a une chose : quitter le pays.

Majid découvre qu'il existe peut-être une photo de ses parents a Casablanca, il décide avec la complicité de son nouvel ami Larbi de partir seuls a la recherche de la photo et la trouver pour pouvoir arrêter le cauchemar qui revient chaque nuit.

C'est la première fois que Majid va à Casablanca. Un voyage avec beaucoup de péripéties et de surprises l'attend.

Cinéma Victor Hugo, 7 novembre à 20:00.

Le Secret de Chanda

Le Secret de Chanda

Réalisé par : Oliver Schmitz - Afrique du sud, Allemagne – 106 min - 2010

Avec : Khomotso Manyaka, Lerato Mvelase, Harriet Manamela,

Synopsis :

Dans la poussière d'un township proche de Johannesburg, Chanda, douze ans, découvre à la mort de sa sœur à peine née, qu'une rumeur enfle dans le voisinage, détruit sa famille, et pousse sa mère à fuir. Devinant que ces commérages se nourrissent d'àpriori et de superstition, Chanda part à la recherche de sa mère et de la vérité…

Le Secret de Chanda dépeint surtout, à travers le quotidien d’une enfant en Afrique du Sud, le poids du secret, les préjugés et tabous vis-à-vis des malades du Sida

Ce film est adapté du roman "Le Secret de Chanda" d'Allan Stratton (paru aux États-Unis en 2004 puis en France en 2006). Il est publié dans onze pays et a reçu 21 prix à travers le monde.

"Le Secret de Chanda" de Allan Stratton - Bayard Jeunesse, "Millézime", 2006

La première parution du roman Le Secret de Chanda aux États-Unis date de 2004. Le livre remporte de nombreux prix et devient un best-seller dans onze pays. En France, il paraît aux éditions Bayard Jeunesse en 2006.

Dans le livre, Chanda, seize ans, découvre non seulement l'omniprésence de la mort dans certaines régions du sud de l'Afrique, mais aussi le fait que personne dans son entourage n'ose parler ouvertement de l'origine de ces décès : le SIDA. Le Secret de Chanda raconte l'histoire d'enfants que la vie force à devenir responsable beaucoup trop tôt, et qui ne connaîtront jamais une enfance normale. Ces orphelins du SIDA sont près d’1,4 million à devoir se débrouiller seuls, sans aide du gouvernement sud-africain ou d'autres institutions.

Oliver Schmitz

Oliver Schmitz

De nationalité sud-africaine. Né en 1960 à Cape Town (Afrique du Sud). À travaillé comme monteur avant de passer à la réalisation. Il habite aujourd'hui en Allemagne.

1987 : The Twilight Zone (Doc)
1987 : Mapantsula
1988 : The People's Poet (Doc)
1989 : Fruits of Defiance (Doc)
1990 : Hlanganani (Doc)
1993 : Getting There (Doc)
1993 : Dark City (TV)
1994 : Nelson Mandela Inauguration (Doc)
1995 : Rythm and Rights (TV)
1997 : Joburg Stories (Doc)
1998 : Les Vauriens
1999 : The Story (Doc)
2001 : Hijack Stories
2010 Le secret de Chanda

Sélection officielle : Un certain Regard (Festival de Cannes 2010)

Cinéma Victor Hugo, 6 novembre à 20:30.

Soul Boy

soulboy

Réalisé par : Hawa Essuman – Kenya/Allemagne – 62 mn – 2009 – VOST Français

Avec : Samson Odhiambo (Abila), Leila Dayan Opou (Shiku), Krysteen Savane (Nyawawa), Frank Kimani (Macharia), Joab Ogolla (père d'Abila), Lucy Gachanja (mère d'Abila).

Synopsis

Abila a 14 ans, son père tient une épicerie dans un taudis et sa mère est couturière. Un matin, Abila retrouve son père blotti dans un coin, il tremble, peine à parler et explique à son fils qu’une sorcière lui a volé son âme.

Bien qu’il ait du mal à croire à cette histoire, Abi s’aventure dans les recoins les plus sombres de Kibera. Aidé par son amie Shiku (la ravissante Leila Dayan Opou), il retrouve et confronte la redoutée Nyawawa. Reconnaissante du courage et de la bravoure du jeune garçon, cette dernière lui donne sept tâches à accomplir en une journée, s’il désire que son père guérisse.

  1. Se glisser dans la peau de quelqu’un d’autre sans craindre les regards du public.
  2. Payer la dette de quelqu’un sans ne rien voler à personne.
  3. Venir en aide à un pêcheur pourchassé.
  4. Explorer un nouveau monde.
  5. Utiliser ses connaissances pour sauver la vie de quelqu’un.
  6. Découvrir quelque chose qui ne peut être compris et comprendre.
  7. Affronter le serpent géant le plus terrifiant.

Chaque épreuve sera accompagnée d’un risque, mais suivie d’une récompense. Seul indice, être attentif aux signes du soleil.

Drôle et saisissant, le film Soul boy est une réalisation touchante aux allures fantastiques, amenée avec beaucoup de finesse et qui aborde judicieusement les réalités sociales de Kibéra (contrastes entre richesse et pauvreté, tradition et modernité).

Cinéma Victor Hugo, 6 novembre à 18:00.

Le Collier de Makoko

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Réalisé par : Henri-Joseph Koumba Bididi – France – Gabon – 2010 – 105 min

Avec : Hélène De Fougerolles, Eriq Ebouaney, Philippe Mory, Yonas Perou, Jean-Claude M’Packa, Vincent Guillaud, Régis Massimba, Gladys Andème Avec la participation exceptionnelle de Patience Dabany

Synopsis :

Il était une fois une reine qui décide de faire revenir un collier sacré ayant appartenu à un de ses ancêtres. Ce collier, pense-t-elle, ramènera l’équilibre et la prospérité au sein de son peuple.

Il était une fois un scientifique grand adepte de la préservation des écosystèmes qui travaille à la réintroduction de lions dans son pays.

Il était une fois un jeune orphelin élevé avec un lion dont il refuse de se séparer. C’est l’histoire de trois retours que le destin va rassembler dans une aventure entre la France et le Gabon.

Long métrage (1h54) avec effets spéciaux pour un budget total d’environ 5 milliards de francs CFA, ce film détient le record national en termes de budget.

Au départ le film était intitulé « Le Lion de Poubara ». Le tournage a débuté en France. Il s’est achevé au Gabon à travers plusieurs provinces dont celle du Haut-Ogooué (Sud-est). L’équipe de réalisation a loué dans un zoo français quatre lions qui ont séjourné au Gabon pendant toute la période du tournage. Les acteurs sont venus de France, du Gabon et de plusieurs pays africains.

Production :

Mr Charles Mensah
Les Productions de l'Équateur
B.P 3448 Libreville - Gabon
Tél. : +241 0728 36 46 / +336 86 25 95 90 - E-mail : cmensah1@yahoo.fr

Adélaïde Productions
Marc Chayette et Hugues Nonn
4, rue Doudeauville - 75018 Paris
Tél. : 33144593848 / Tél. : 336 08 22 98 14
E-mail : adelaideproduction@wanadoo.fr - E-mail : nonn.hugues@gmail.com

Cinéma Victor Hugo, En présence de Hélène de Fougerolles, Eriq Ebouaney, acteurs, de Henri-Joseph Koumba Bididi, réalisateur, et Hugues Nonn, producteur. 5 novembre à 20:30.

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