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Documentaire

En route pour le milliard

Réalisé par Dieudo Hamadi

2020 - France, Congo Kinshasa (RDC), Belgique 1h28 – VOSTF
Le film fait partie de la Sélection Officielle Cannes 2020.

En 2000, la ville de Kisangani, en RDC, fut le théâtre d’affrontements entre deux groupes rebelles congolais alliés à l’Ouganda et au Rwanda. Depuis, l'"Association des Victimes de la Guerre des Six Jours" lutte pour la reconnaissance de ce conflit et demande réparation pour les préjudices subis. Lassés par des années de lutte infructueuse, les membres de l’Association ont aujourd’hui décidé de prendre leur destin en main : après un long voyage sur le fleuve Congo, ils iront faire entendre leurs voix à Kinshasa, au cœur des institutions du pays.

Distinctions

2020 : TIFF - Toronto International Film Festival - Toronto (Canada) - Sélection

2020 : Festival de Cannes - Cannes (France) - Sélection officielle

2019 : Mostra Internationale d'Arte Cinematografica - Biennale di Venezia - Venise (Italie) - Prix du Jury - Final Cut in Venice.

 

Dieudo Hamadi

Dieudonné Hamadi ou Dieudo Hamadi est un réalisateur et documentariste congolais né le 22 février 1984, à Kisangani. Il tourne et réalise ses films en République démocratique de Congo, pays qui en 2017 ne possède pas de salle de cinéma.

Dieudo étudie la médecine avant de se tourner vers le cinéma. Depuis 2002, il suit plusieurs ateliers de documentaires et des cours de montage et une formation à la FEMIS, à Paris. Il travaille comme monteur, producteur, et assistant-réalisateur, notamment avec Suka! Productions (Le Cap, Afrique du Sud).

En 2013, Dieudonné Hamadi réalise son premier long métrage, Atalaku, qui raconte la campagne électorale de 2012 en République démocratique du Congo.

En 2014, de retour à Kinshasa, il réalise Examen d'état. Dans ce film, il raconte le parcours des lycéens qui ne peuvent pas payer la prime des professeurs. Pour cette raison, ils sont exclus du lycée et ne peuvent pas passer l'examen d'état qui est l'équivalent du baccalauréat.

En 2017, son film Maman Colonelle est primé au festival du réel. Ce film suit au quotidien, Maman Honorine colonelle dans la police congolaise. Elle est chargée de la protection des enfants et de la lutte contre les violences sexuelles. Documentaire en compétition à Besançon et primé.

 

 

Dans tes yeux je vois mon pays

Réalisé par Kamal Hachkar

2019 – France- Maroc –Documentaire - 1h15 VOSTF

Neta Elkayam et Amit Haï Cohen vivent à Jérusalem. Ensemble, ils ont créé un groupe où ils se réapproprient et revisitent leur héritage musical judéo-marocain. À la scène comme dans la vie, ils explorent cette dualité identitaire, comme pour réparer les blessures de l’exil vécues par leurs parents.

Dans tes yeux, je vois mon pays les suit durant un voyage au Maroc, jalonné de rencontres musicales, qui va transformer leur perception de ce qu'ils sont et de ce qu’ils veulent devenir. Se dessine alors le rêve de recréer des ponts avec le pays de leurs ancêtres.

 

Kamal Hachkar

Kamal Hachkar (en arabe : كمال هشكار ; en tamazight : ⴽⴰⵎⴰⵍ ⵀⴰⵛⴽⴰⵔ) est un réalisateur franco-marocain né le 25 février 1977 à Tinghir, au Maroc.

Né à Tinghir de parents amazighs de confession musulmane, Kamal Hachkar quitte à l'âge de six mois son pays natal avec sa mère pour la France, où travaille son père comme ouvrier depuis 1968. Son enfance est jalonnée par des vacances estivales à Tinghir. C'est de cette vie d'immigré dont il a tiré tendresse et solidarité vis-à-vis des exilés et des déracinés en général.

Il obtient une maîtrise d'histoire médiévale des mondes musulmans à la Sorbonne. En 2005, il passe son certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré et devient enseignant.

En 2013, il réalise son premier documentaire, Tinghir-Jérusalem : Les Échos du mellah, qui traite de la vie et la cohabitation de familles berbères musulmanes et juives dans la ville de Tinghir au temps du protectorat français au Maroc. Le film engendre une polémique au Maroc, étant critiqué d'abord par islamistes et le « Parti justice et développement », qui y voit une invitation à la normalisation des relations entre Israël et le Maroc ; ensuite par Kalid Soufiani, le coordinateur du Groupe d’action et de soutien à l’Irak et la Palestine, qui accuse son auteur de vouloir normaliser les relations avec Israël". Kamal Hachkar, tel qu'il l'a conçu, y voit notamment une présentation d'une facette du Maroc pluriel ; il a par ailleurs reçu plusieurs prix, dont celui du Festival national marocain du film. Il a été présenté au Festival Lumières d’Afrique de Besançon en sa présence.

 

 

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