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Longs métrages de fiction

Haingosoa

Réalisé par Edouard Joubeaud

Avec Haingosoa Vola, Marina Amagoa, Remanindry
2019 : France – Madagascar – 1h12 VOSTF

Haingo, jeune mère célibataire du sud de Madagascar, ne parvient pas à payer la scolarité de sa fille. Quand une compagnie de danse de la capitale lui propose un contrat à l’essai, Haingo saisit cette chance, quitte sa famille et monte à Tananarive. Elle n’a que quelques jours pour apprendre une danse qui lui est totalement étrangère.

Idée du film

1999, Édouard Joubeaud, se rend pour la première fois à Madagascar. Début d’une longue relation avec cette île-continent, devenue, au fil du temps, un pays de cœur. Il apprend le malgache, étudie l’histoire du pays, y rencontre un vivier d’artistes et y mène des initiatives pour les Nations unies. En 2010, en mission dans le Sud de l’île, il fait la rencontre de Remanindry, musicien-danseur tandroy de renommée internationale, connu pour ses musiques chamaniques transposées des cultes de possession à la scène. De la fascination à l’amitié, les deux hommes lient au fil des ans une relation de confiance jusque dans les sphères familiales devenues alors le berceau d’inspiration du film. Haingosoa se profile en 2015 : Édouard voit en Haingo, fille cadette de Remanindry, le rôle principal de son premier long métrage. De sa complicité avec cette jeune mère malgache se dessinent les contours d’une histoire où le réel invite l’imaginaire à panser un quotidien parfois éprouvant et rendre possible ce désir, si personnel à Haingo en l’occurrence, de vie meilleure.

Mixité fictionnelle et documentaire

Haingosoa s’inscrit dans cette mixité fictionnelle et documentaire, à l’image du cinéma de JeanCharles Hue (Mange tes morts, tu ne diras point, 2014, La BM du Seigneur, 2010) qui suit depuis plus de dix ans une communauté des gens du voyage. Une approche basée sur la fascination d’une communauté, de personnalités fortes au destin fragile, fleurtant souvent avec l’imprévisible et le risque.

Musiques et danses

Le film réunit plusieurs générations de compositeurs et de musiciens malgaches. Remanindry, père d’Haingo, incarne la musique de l’Androy, région aride du Sud de l’île, tandis que la Compagnie RandriaErnest de Tananarive représente à sa façon la danse et la musique des hautes terres d’aujourd’hui. Dadagaby, l’un des compositeurs du film, est quant à lui un monument de la musique malgache. Il est l’auteur de dizaines de chansons splendides connues de tous les Malgaches telles que Ny Voninavoko, Mananjary ou Iza Ireo. Décédé en 2018, pendant le tournage, il a été pour Édouard Joubeaud pendant plus de dix ans une source intarissable d’émerveillement, d’inspiration et de poésie - le film lui est d’ailleurs dédié. La jeune Voara, enfant prodige, reprend deux de ses chansons : Sahondra (accompagnée dans le film par son père à la guitare) et Mananjary. Voara et le groupe PRAL incarnent la jeune génération et apportent, chacun à leur manière, de la grâce à la narration.

Biographie

Édouard Joubeaud 

Édouard Joubeaud connaît sa première expérience de cinéma sur Jacquot de Nantes d’Agnès Varda, film dans lequel il interprète le rôle de Jacques Demy enfant. Il réalise par la suite des œuvres documentaires à Madagascar (Mavokely, Les charbonniers) et produit des créations scéniques en collaboration avec des auteurs de la diaspora malgache telles que Le Prophète et le Président de Raharimanana en 2005.

En 2007, il se rapproche de l’UNESCO et prend en 2012 la direction éditoriale de Femmes dans l’histoire de l’Afrique. Primé en 2014 par ONU Femmes, ce programme vise à mettre en lumière, à travers des bandes dessinées et des films, le rôle de figures féminines dans l’histoire du continent. En 2018, inspiré par l’univers d’une famille du Sud de Madagascar, il réalise son premier long-métrage, Haingosoa.

 

Les femmes du pavillon J

Réalisé par Mohamed NADIF

Avec : Assma El Hadrami, Jalila Talemssi, Imane Mechrafi, Rim Fathi, Fatima Attif, Nisrin Erradi, Kenza Fridou
2019 – Maroc – 1h37 – VOSTF

La « maison du bonheur » ! On ne peut trouver de qualificatif plus ironique pour parler des Femmes du pavillon J qui se déroule dans le quartier pour femmes d'un hôpital psychiatrique de Casablanca. Bien que très différent dans son traitement de l’univers sombre dans lequel baigne Vol au-dessus d’un nid de coucou [Milos Forman, 1975], le second long métrage de Mohamed Nadif partage avec son illustre prédécesseur une profonde compassion envers ses protagonistes, incarné(e)s de façon émouvante par une distribution exceptionnelle jouant avec brio les sentiments d’abandon et d’échec éprouvés par leurs personnages. Au travers d’escapades nocturnes en ville avec la complicité d’un personnel infirmier compréhensif, trois patientes font l’expérience de la camaraderie et de la sororité, qui les aident à trouver la force de surmonter leurs blessures psychiques, et pouvoir ainsi espérer retrouver liberté, joie et espoir dans l’avenir.

Biographie

Mohamed Nadif

Comédien de théâtre, metteur en scène, acteur, Scénariste, réalisateur et producteur marocain (AWMAN Productions, Casablanca).

Mohamed NADIF a d’abord affûté ses armes au théâtre, en tant que comédien et metteur en scène, avant d’arriver au cinéma. Après l’Institut Supérieur d’Art Dramatique et d’Animation Culturelle à Rabat (spécialité interprétation), il prolonge sa formation à l’Université Paris-X où il obtient un diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) en théâtre et art du spectacle.

Il a aussi tenu des rôles principaux dans plusieurs films et téléfilms.

Il a écrit et réalisé trois courts métrages : « La jeune femme et l’ascenseur » (2005 – 9 min), « La jeune femme et l’Instit » (2007 – 16 min) et « La jeune femme et l’école » (2009 – 10 min). « Andalousie, mon amour ! » (2011) est son premier long-métrage présenté à Besançon au Festival Lumières d’Afrique..

 

Enterrés

Réalisé par Françoise Ellong

Avec Anurin NWUNEMBOM, Lucie MEMBA BOS, Assala KOFANE, Émy DANY BASSONG,Denis ETOUKA
Décembre 2019 – Cameroun - 1h28

Quatre amis d'enfance approchant la quarantaine se retrouvent grâce à l'initiative du plus vieux d'entre eux, NDEWA 39 ans. Ils ont gardé contact depuis toutes ces années et au bilan de leur vie actuelle, tout va mal.
L'idée de NDEWA : des retrouvailles assez particulières et originales dans un terrain vague isolé, chacun muni d'objets ou symboles importants de cette vie passée qu'ils vont littéralement enterrer afin de songer à de nouvelles perspectives, pour démarrer une vie toute neuve.
Mi surpris mi amusé, tout le monde accepte de jouer le jeu. Un à un, ils se mettent tous et à tour de rôle à déposer ces objets de leur passé dans leurs trous respectifs tout en relatant l'histoire qui les lie à eux.
C'est alors que sans le vouloir, NDEWA s'apprête à enterrer la clé qui va tout faire basculer. Soudain, tout s'arrête net. L'un après l'autre autour de ce cercle, les trois autres se souviennent de l'orphelinat tenu par des religieux dans lequel ils ont tous les quatre grandi.
Mais surtout, ils se souviennent de "DADDY", le prêtre qui dirigeait l'enseigne et qui se servait secrètement de cette même clé pour gagner la confiance des jeunes victimes qu'ils étaient tous, ou presque ...

Biographie

Françoise ELLONG

Née en 1988 à Douala au Cameroun, la scénariste et réalisatrice Bénino-camerounaise Françoise Ellong s'installe à onze ans chez son oncle dans la ville de Brunoy en France. Elle y écrit ses premières histoires et des l'âge de quinze ans jusqu'à sa majorité, participe au Prix du Jeune Ecrivain de Langue Française. Le jury du concours la félicite pour sa nouvelle Journal Intime d'un Meurtrier et la pousse à s'intéresser au scénario,

De dix-huit ans à ce jour, Françoise Ellong écrit et réalise neuf courts métrages primés, une série panafricaine en pré production co-produite par Canal+, enseigne le scénario dans deux écoles à Yaoundé et réalise le film W.AKA qui parcourt une trentaine de pays et remporte sept prix à l'international

Avec « ENTERRÉS », Françoise Ellong signo un deuxième long-métrage très attendu et est en développement de trois autres projets de longs-métrages ainsi qu'une série produite par Wouri Studios

 

Des hommes

Réalisé par Lucas Belvaux

Avec Gérard Depardieu, Catherine Frot, Jean-Pierre Darroussin
2020 – France - 1h41
Le film fait partie de la Sélection Officielle Cannes 2020.

Ils ont été appelés en Algérie au moment des " événements " en 1960. Deux ans plus tard, Bernard, Rabut, Février et d'autres sont rentrés en France. Ils se sont tus, ils ont vécu leurs vies. Mais parfois il suffit de presque rien, d'une journée d'anniversaire, d'un cadeau qui tient dans la poche, pour que quarante ans après, le passé fasse irruption dans la vie de ceux qui ont cru pouvoir le nier.

Adapté d'un roman

Des hommes est adapté du roman de Laurent Mauvignier du même nom paru en 2009 aux Editions de Minuit. Lorsqu'il l'a lu, Lucas Belvaux l'a trouvé "magnifique, étourdissant, émouvant et fort". Le réalisateur se souvient : "Il y a bien sûr le style, une écriture syncopée, haletante qui fait naître la tragédie de l’insignifiant, de l’ordinaire, du silence. Laurent Mauvignier est un grand auteur mais on n’adapte pas un style. On peut en revanche adapter un procédé. Ici, ce sont les flash-backs, les soliloques, le récit non chronologique au fil de la pensée. Mais au-delà de ça, ce sont les thèmes développés qui m’ont accroché parce qu’ils rejoignent les questions qui me tarabustent depuis des années : la confrontation des destins individuels avec la grande Histoire, les souvenirs, la culpabilité, les blessures secrètes et les marques indélébiles que la guerre laisse dans les consciences."

La guerre d'Algérie au cinéma

La guerre d'Algérie est une thématique qui a été explorée dans de nombreux films. Parmi les plus récents, nous pouvons compter Qu'un sang impur... d'Abdel Raouf Dafri (scénariste d'Un prophète), mais aussi Hors-la-loi de Florent Emilio Siri ou L'Ennemi intime de Rachid Bouchareb.

De Cannes à Deauville

Des hommes a fait partie des dix films ayant obtenu le label "Cannes 2020" à être présentés au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2020.

Une évidence

Dans le rôle de Feu-de-Bois, un personnage mutique et explosif, le choix Gérard Depardieu était une évidence dès l'écriture pour Lucas Belvaux. Ce dernier précise : "C'est un personnage double. On le voit à deux époques de sa vie, distantes de plus de quarante ans. Quand il arrive en Algérie, il a vingt ans et il s’appelle Bernard. Il va y découvrir à la fois la beauté du monde et de l’amour mais aussi l’horreur dont l’humanité est capable. Il ne s’en remettra jamais. L’histoire de l’Algérie passionne Gérard, il la connaît très bien. Il est trop jeune pour avoir fait la guerre mais, enfant, adolescent, il a connu des appelés, il les a vus revenir, cassés. En plus, c’est un provincial. On peut imaginer qu’il a connu Feu-de-Bois. Il n’a pas eu à l’inventer. Il pouvait faire appel à ses souvenirs et à son talent !"

Catherine Frot en Solange

Idem pour Catherine Frot dans la peau de Solange, la sœur de Feu-de-Bois. "J’entendais sa voix en lisant le roman et j’ai écrit en pensant à elle. D’ailleurs, c’est la première à qui j’ai fait lire le scénario, dès la première version. Et sa lecture a été particulièrement importante parce que les questions qu’elle m’a posées ont été centrales dans la réécriture. C’est une lectrice très affutée. Elle ne laisse rien passer mais elle est d’une bienveillance extrême. Avec Catherine, on est tout de suite dans le travail. On va à l’essentiel", se rappelle Lucas Belvaux.

Retrouvailles

Gérard Depardieu et Catherine Frot se retrouvent quatorze ans après la comédie Boudu dans Des hommes. Le premier avait par ailleurs partagé l'affiche de Combien tu m'aimes ? (2005) avec Jean-Pierre Darroussin.

La guerre après la guerre...

Des hommes est un film sur les cicatrices de la Guerre d'Algérie. Lucas Belvaux explique : "Pour ceux qui en sont revenus, cette guerre ne s’est jamais terminée parce qu’on ne l’a jamais nommée, jamais considérée comme telle. Comme s’ils ne s’étaient jamais battus. Comme Fabrice à Waterloo, nos personnages n’ont vu que ce qu’ils ont vécu. C’est-à-dire des fragments, des instants. Ils ont fait ce qu’ils pensaient être leur devoir et se sont rendu compte, plus tard, qu’ils avaient été les rouages d’une mécanique terrifiante. Sans avoir nécessairement les mots pour en parler, sans être sûrs d’être entendus et compris. On dit souvent que les anciens d’Algérie n’ont pas raconté, je crois surtout que personne ne voulait les entendre."

Biographie

Lucas Belvaux

Lucas Belvaux, né le 14 novembre 1961 à Namur, est un acteur et réalisateur belge.
Lucas Belvaux a grandit à Florennes et surtout Philippeville. Il suit ses études secondaires à l'athénée royal de Philippeville où son père est administrateur d'internat et militant syndical. Enfant, il passe très souvent ses vacances avec ses parents et ses frères, dans le petit hameau des Fonds, à côté de Sévérac-le-Château dans l'Aveyron.
En 1979, il fugue et descend à Paris en auto-stop pour devenir comédien.
En 1981, il obtient le premier rôle dans Allons z'enfants d'Yves Boisset, aux côtés de Jean Carmet, dans lequel il joue un jeune insoumis obligé de devenir enfant de troupe. Il tourne également avec Claude Chabrol dans Poulet au vinaigre face à Pauline Lafont et Jean Poiret en inspecteur de police peu scrupuleux.
Il est aussi réalisateur, particulièrement remarqué en 2003 avec la trilogie constituée des films Un couple épatant, Cavale et Après la vie. Ces trois films, dont les actions s'entrecoupent, racontent les mêmes événements sur des modes différents : comique dans Un couple épatant, policier dans Cavale, et dramatique dans Après la vie. Cette trilogie remporte le Prix Louis-Delluc la même année.
Il réalise Rapt, sorti en 2009, un film librement inspiré de l'affaire Empain.
Il est le frère de Rémy Belvaux, acteur et réalisateur du film culte C'est arrivé près de chez vous.
Filmographie sélective :
1993 : Parfois trop d'amour
1996 : Pour rire
2003 : Un couple épatant, Cavale et Après la vie
2006 : La Raison du plus faible
2009 : Rapt
2012 : 38 Témoins
2014 : Pas son genre
2017 : Chez nous
2020 : Des hommes

 

Adam

Réalisé par Maryam Touzani

Avec Lubna Azabal, Douae Belkhaouda, Nisrin Erradi
2019 Maroc, France, Belgique 1h38 mn VOSTFR
Le film fait partie de la Sélection Officielle Cannes 2020.

Dans la Médina de Casablanca, Abla, veuve et mère d'une fillette de 8 ans, tient un magasin de pâtisseries marocaines. Quand Samia, une jeune femme enceinte frappe à sa porte, Abla est loin d'imaginer que sa vie changera à jamais. Une rencontre fortuite du destin, deux femmes en fuite, et un chemin vers l'essentiel.

Biographie

Faouzi Bensaïdi

Maryam Touzani, née en 1980, est une actrice, une scénariste et une réalisatrice marocaine.

Maryam Touzani est née en 1980 à Tanger où elle passe sa jeunesse. Elle est dans un premier temps journaliste, spécialisée dans le cinéma, après des études à Londres. Puis elle devient scénariste et réalisatrice de courts-métrages et de documentaires.

En 2011, son court-métrage « Quand ils dorment », est sa première réalisation cinématographique. En 2014, elle filme un documentaire, « Sous Ma Vieille Peau / Much Loved », consacré à la prostitution au Maroc. Ce documentaire donne lieu au film « Much Loved », sorti en 2015 et réalisé par Nabil Ayouch, pour lequel Touzani participe au scénario. Elle réalise ensuite son second court-métrage en 2015, « Aya va à la plage », sur le thème de l’exploitation des jeunes enfants comme domestiques.
Elle est pour la première fois une actrice dans le film Razzia, sorti en 2017, qu’elle co-écrit avec le réalisateur Nabil Ayouch, son époux, et dans lequel elle interprète Salima, l’un des rôles principaux.
En 2019, elle réalise son premier long-métrage « Adam ». Ce dernier est sélectionné pour le festival de Cannes, dans la section Un certain regard, en compétition pour la Queer Palm, et au 12e festival du film francophone d'Angoulême

 

 

La Maquisarde

Réalisé par Nora Hamdi

Avec Sawsan Abès, Emilie Favre-Bertin, Bastien Tosetti, Mohand Azzoug, Rachid Yous
2018 France Algérie 1h37 mn VOSFR

Algérie. 1956. Plongée dans une guerre qui ne dit pas son nom, une jeune paysanne devient, malgré elle, une maquisarde. Mais lors d’une attaque, elle se fait capturer par un groupe de commandos qui la conduit dans un lieu d’interrogatoire interdit, où elle est enfermée avec une ancienne résistante française …

Biographie

Nora Hamdi

Nora Hamdi, née à Argenteuil, est une artiste, romancière et réalisatrice française.

Née en France à Argenteuil dans une famille d’origine Algérienne, Nora Hamdi est la sixième d’une famille de douze enfants. Elle grandit à Sartrouville et se passionne très tôt pour le dessin. Après l’adolescence, elle s’installe à Paris, fait des petits boulots pour se payer des études d’arts plastiques et suit des cours du soir aux beaux-arts. Elle évolue dans le milieu du graffiti, du hip hop et de la mode, puis peint ses premières toiles dans divers ateliers entre Paris et la banlieue. Après huit ans de peintures et d’expositions, elle se consacre aux films et à la littérature. Elle commence un film documentaire sur le mouvement artistique des Lettristes et Situationnistes, écrit et réalise deux courts métrages, Petits ensembles au bout de la nuit et La Danse dans le noir ».

En 2002 elle co-signe, avec Virginie Despentes au scénario, la bande dessinée Trois étoiles.

En 2004 elle écrit son premier roman Des poupées et des anges, l’histoire de deux sœurs adolescentes de la banlieue parisienne, qui, entre modernité et tradition, cherchent leur place de femme. Elle est lauréate du prix Yves Navarre pour son premier roman.

En 2005 elle écrit Plaqué or, un second livre influencé par l’univers de John Coltrane, l’histoire traite de l’identité à travers l’art entre une comédienne et un musicien, frère et sœur, (avec une quatrième de couverture signée par Jean-François Bizot). Puis elle écrit deux nouvelles, La Désinvolture du prince charmant dans la revue littéraire Bordel, et Les Filles de Pissevin pour le théâtre Kaléidoscope à Nîmes. Ensuite, elle devient jury au festival du court métrage de Lille. En 2006 elle commence l’adaptation de son premier roman Des poupées et des anges au cinéma avec dans la distribution des rôles: Leïla Bekhti, Karina Testa et entre autres, Samy Naceri, Léa Seydoux, Samuel Le Bihan… En 2008 le long métrage Des poupées et des anges qu’elle réalise sort sur les écrans, elle est lauréate du prix Les enfants terribles, et pour ce premier rôle au cinéma, l’actrice Leïla Bekhti est pré-nommée au césar 2009 et également nominée avec l’actrice Karina Testa pour le Prix Lumière 2009. En 2010 elle revient à l’écriture et publie Les Enlacés, qui traite des relations amoureuses. En 2011 elle sort son quatrième roman La Couleur dans les mains, elle est finaliste du prix Lilas, le roman est inspiré de son expérience dans la peinture … En 2014, après trois ans de recherches et d’enquêtes, elle revient avec son cinquième livre La Maquisarde (Editions Grasset), un essai basé sur le parcours de sa mère en Kabylie, plus précisément dans la région de Tadmait, pendant la guerre d’Algérie, ainsi que sur des faits historiques à la mémoire des femmes disparues et d’une France soutenant la cause …

 

 

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