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Séances spéciales

Bakoroman

Lundi 11 novembre à 20 h 30. Petit Kursaal. • En présence du réalisateur Simplice Ganou dans le cadre du Mois du documentaire, avec remise du prix.

Documentaire réalisé par Simplice Ganou • 2011, 62 min.

Bakoroman

Quitter sa famille à 7 ans, à 12 ans, à 16 ans. Partir en terrain inconnu. Élire domicile devant un magasin, dans un vidéo club, aux abords d’une gare routière. Apprendre à se droguer, à mendier, à voler, à fuir, à se battre, à ne plus avoir peur. Se faire des amis et des ennemis. Intégrer un nouveau monde. S’adapter.

Des histoires à écouter, des itinéraires à regarder. Ce film voudrait faire de l’intérieur le portrait particulier de quelques Bakoroman de Gounghin, un quartier central de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.

Prix du meilleur 1er documentaire au Festival Lumières d’Afrique de Besançon, Mention spéciale du jury à Corsicadoc, Prix du meilleur documentaire au Festival de Ouidah (Bénin), Mention spéciale du jury international et du jury jeune Festival Anûû-rû âboro (Nouvelle- Calédonie), États Généraux du Documentaire Lussas, Festival international du film des Droits de l’Homme de Paris, Traces de vies (Clermont-Ferrand), Doc Lisboa (compétition internationale), Vues d’Afrique (Montréal), Goteborg IFF, Rencontres documentaires de Mellionnec, Festival Cinémas d’Afrique de Lausanne (Suisse), Africa in the Picture (Amsterdam), La classe ouvrière, c’est pas du cinéma (Bordeaux), Festival Ciné-réseaux (Bordeaux), Arts des Suds (Mont-de-Marsan). Mois du film documentaire. Catalogue Vu d’Aquitaine.

Comme un Lion

Mardi 12 novembre à 20 h. Centre Nelson Mandela. En présence du réalisateur. Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Film réalisé par Samuel Collardey • France, 2013, 1 h 42, tout public • Avec Marc Barbé et Mytri Attal.

Comme Un Lion

Mitri a 15 ans et vit dans un village au Sénégal. Comme tous les jeunes de son âge, il joue au foot. Lorsqu’un agent recruteur le repère, Mitri croit en sa chance. Mais pour partir à l’assaut des grands clubs européens, il faut payer. La famille se cotise et s’endette pour l’aider. Une fois à Paris, tout s’écroule : Mitri se retrouve abandonné sans un sou en poche, et ne peut imaginer affronter la honte du retour au village. Une odyssée faite de débrouilles commence alors. Il finit par atterrir en Franche-Comté, non loin des usines Peugeot et de son célèbre Football Club Sochaux-Montbéliard. Son rêve de foot le rattrapera au coin d’une rencontre…

 

Critiques Presse

Finement renseignée et jamais loin du registre documentaire, cette fiction réaliste captive en s’appropriant une histoire véridique, celle d’un jeune Africain du FC Sochaux. À ces espoirs déchus du football, l’histoire de Mitri adresse un hommage limpide et émouvant. — Alexis Campion, Journal du dimanche

Sur un sujet lacrymal, le réalisateur signe un film humaniste, tendre et engagé, dans la lignée de Ken Loach. Marc Barbé est superbe en entraîneur bourru. — Pierre Murat, Télérama

Samuel Collardey

Samuel Collardey

Samuel Collardey, né à Besançon en 1974, est directeur de la photographie – Adieu Gary de Nassim Amaouche (2009), J’aime regarder les filles de Frédéric Louf (2011) – et réalisateur – Du soleil en hiver (2005), L’Apprenti (2008). Après un bac technique, il prépare un BTS audiovisuel à Montbéliard. De 1999 à 2001, il collabore à France 3 Régions. Il réussit en 2001 le concours d'entrée à la Fémis (Département Image). Il a reçu le prix Prix Louis-Delluc pour son premier long-métrage L’Apprenti.

« J'étais dans une famille rurale d'ouvriers, personne ne m'a amené à voir des films dans ma jeunesse, donc j'ai vu des films à la télévision. Fils unique dans un petit village, j'étais seul de ma génération, donc je nourrissais mon imagination en me racontant des histoires, et je regardais beaucoup la télé. Je regardais les films de mon âge, quand j'avais 10-11 ans, j'avais des posters de Stallone en Rocky, de Schwarzenegger. Le cinéma, c'était la sortie j'appréciais mieux le film sur grand écran bien sûr ».

Aya de Yopougon

Samedi 16 novembre à 15 h 40. Cinéma Victor Hugo. • En présence de Tatianna Rojo, la voix de Ajoua.

Film d’animation réalisé par Marguerite Abouet et Clément Oubrérie • France, 2010, 84 min • Avec Aïssa Maïga, Tella Kpomahou, Tatiana Rojo, Émile Abossolo M’bo, Ériq Ebouaney • D’après la BD Aya de Yopougon de Marguerite Abouet et Clément Oubrérie.

Aya de Yopougon

Fin des années 1970, en Côte d’Ivoire, à Yopougon, quartier populaire d’Abidjan. C’est là que vit Aya, 19 ans, une jeune fille sérieuse qui préfère rester étudier à la maison plutôt que de sortir avec ses copines. Aya partage ses journées entre l’école, la famille et ses deux meilleures amies : Adjoua et Bintou, qui ne pensent qu’à aller gazer en douce à la nuit tombée dans les maquis. Les choses se gâtent lorsque qu’Adjoua se retrouve enceinte par mégarde. Que faire ?

Critiques Presse

Les amateurs de BD connaissent bien Aya, jolie fille du quartier populaire de Yopougon, alias « Yop City », à Abidjan. Les auteurs, Marguerite Abouet (qui s'inspire de ses souvenirs personnels) et Clément Oubrerie lui consacrent aujourd'hui un dessin animé. En fait, elles sont trois : deux cigales, toujours à courir les « maquis » (les petits bars de nuit où l'on danse) et à rêver d'amour, et Aya, la narratrice, élève studieuse, témoin sage et goguenard des frasques de ses copines.

Tout déborde de vie, de la petite case familiale à la villa pompeuse du patron local, du palace chic au coin tranquille où les jeunes gens font l'amour. Les couleurs vibrent : murs ocre ou bleu délavé, ciel blanc, tissus bigarrés des boubous. L'évocation des années 1970 est savoureuse. Les deux réalisateurs ont même poussé le plaisir jusqu'à glisser quelques « vraies » pubs d'époque, où l'on apprend, par exemple, que la bière, c'est vraiment bon pour la santé.

Le tableau est tendre, mais pas idéalisé : les filles risquent toujours de se faire « enceinter » par un « génito » (la version ivoirienne du playboy). Tout le monde se mêle de tout, s'engueule, se ment, se lance dans d'interminables palabres dans le français de là-bas, vert et imagé, bien mis en valeur par les voix d'Aissa Maïga et de ses partenaires. Comme disent les copines d'Aya quand elles aiment quelque chose, ce film nous « enjaille trop » ! — Cécile Mury, Télérama

Le charme du film est donc ailleurs, dans sa tendresse réaliste et sans complaisance, dans son humour ponctué d’argot abidjanais et dans sa manière d’aborder les sujets les plus graves dans de très sonores éclats de rire. — Pamela Pianezza, Première

Une petite joyeuseté qui allie un régal de graphisme et une histoire façon tranches de vies qui sonne vraiment juste. — Sandy Gillet, Écran Large

Marguerite Abouet

Marguerite Abouet et Clément Oubrérie

Marguerite Abouet naît en 1971 à Abidjan en Côte d'Ivoire. Elle passe douze ans de sa vie à Yopougon, un quartier aujourd'hui populaire d'Abidjan. Par la suite, elle s'inspire de cette période de sa vie pour ses scénarios de bande dessinée, d'abord pour Aya de Yopougon puis plus directement dans Akissi, où les bêtises de l'héroïne sont directement inspirés de sa propre enfance. Elle est mariée au dessinateur Clément Oubrérie.

Aya de Yopougon est sa première publication en tant que scénariste. La série relate le quotidien d'un groupe d'adolescentes dans le quartier de Yopougon à Abidjan, vers la fin des années 1970. Le premier tome d’Aya de Yopougon est récompensé par le premier prix au festival d'Angoulême en 2006 et est un succès commercial avec plus de 350 000 albums vendus. La série comprend six tomes parus entre 2005 et 2010.

En 2011, Marguerite Abouet se lance dans la réalisation pour l'adaptation d’Aya de Yopougon en film d'animation, qu'elle coréalise avec Clément Oubrerie au sein d'Autochenille Production. Elle en écrit également le scénario et en conçoit la première maquette dessinée. Cette adaptation sort en juillet 2013.

Marguerite Abouet contribue occasionnellement au doublage de films d'animation. En 2011, elle prête sa voix au personnage de l'Africaine dans le long métrage d'animation Le Chat du Rabbin, de Joann Sfar et Antoine Delesvaux, adapté de la bande dessinée éponyme. En 2013, elle double les personnages de Fanta et de mère Mamadou dans le film d'animation Aya de Yopougon, adapté de la bande dessinée.

Soirée de Clôture : Laurent et Safi

Samedi 16 novembre à 20h30. Petit Kursaal. • En présence de Tatianna Rojo.

Film réalisé par Anton Vassil • France/Mali, 2013, 115 min • Avec Tatiana Rojo, Xavier Jozelon, Teeyab, Michel Gohou, Nico Rogner, Habib Dembélé, Fantani Touré, Innocent Versace, Jean-Daniel Sessou.

Laurent et Safi

Safiatou, 24 ans, est une malienne vivant en France. Laurent Balzan, 27 ans, jeune cadre d’entreprise d’un milieu aisé. Les deux se rencontrent par Internet… contre toute attente… ils se plaisent… c’est le coup de foudre. Safi fait découvrir à Laurent l’univers de la diaspora franco-africaine. Hélas, leur relation semble impossible. Elle est fiancée. De son coté il subit les pressions de son entourage. Il doit gérer son avenir professionnel et sa relation avec Marie-Domitille, fille en vue par ses parents…

Safi revient au Mali pour le mariage. Mais les choses ne sont pas si simples. À présent elle a connu l’amour et ne peut plus se résoudre à épouser son fiancé (Oumar) qu’elle n’aime pas. Contre la volonté de sa mère, Safi annule le mariage et revient en France pour être avec Laurent.

Laurent et Safi est une comédie musicale grand spectacle dans la tradition de Grease et West Side Story.

Le film comprend 9 chansons originales et 25 chansons pré-existantes allant du Zouk au Coupé Décalé et aux musiques maliennes. De cette rencontre inattendue naît une merveilleuse histoire d'amour musicale entre la France et l'Afrique.

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Anton Vassil

Anton Vassil

Réalisateur de documentaires politiques et historiques, Anton Vassil réalise en 1999 Guderian, un document historique dévoilant les images inédites des intrigues des coulisses militaires du IIIè Reich. En 2001, Anton Vassil met ses talents à contribution dans la lutte contre la « bonne pensée » en réalisant La Dictature de la Pensée Unique avec la participation d'intellectuels notables, dont Jean-François Kahn, Jean Barreau et Guillaume Bigot. En 2001, il réalise Alerte à L'Élysée mini sit-com avec Philippe Bichot, de Loft Story, cherchant à dénoncer avec humour les dérives de la mondialisation. Travaillant actuellement sur une nouvelle série de parodie politique, Anton Vassil s'implique dans le débat de société avec humour et savoir-faire.

Il utilise son vécu international et juxtapose les différences entre l'Europe et les États-Unis pour dénoncer l'adoption des erreurs du modèle américain ainsi que la censure politique. Il réalise sont premier long-métrage en 1992.

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