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SOWETO, LE TEMPS DES COLERES

Réalisateurs Siphamandla BONGWANA, Jerry OBAKENG GAEGANE, Gibson STANDFORD, Shandu NDUDUZO, Afrique du Sud, 2016, 60 min

Ils sont six jeunes cinéastes, nés à la fin de l’apartheid, dans différents quartiers de Soweto, l’interminable township situé à l’ouest de Johannesburg.

S’ils n’ont pas vécu l’horreur du passé, ils ont été abreuvés de récits évoquant les souffrances infligées et ont donc, impatients, grandi avec l’immense espoir d’une autre vie.

Réunis en atelier, ils ont parcouru le township, pour traquer toutes les colères qui persistent. Des femmes, des hommes qui n’ont d’autre voie que de prendre leurs affaires en main. A Kliptown, ils vivent dans des baraques de tôle et attendent depuis 20 ans, d’élection en élection, la maison qui leur avait été promise. A Eldorado Park, quartier métis, ils investissent la rue pour mettre fin au trafic de drogue et traquer les dealers. D’autres en tenaille entre la police et les voyous cherchent des poussières d’or que le passé à laisser dans ces immenses terrils qui ceinturent la ville. Un autre groupe d’habitants confronté à une police défaillante, lutte contre le rapt d’enfants dans le but de rançonner les familles. Autant de situations qui nous font découvrir, dans un fourmillement de contradictions, de colères et d’espoir, un peuple déterminé à se battre, à prendre la parole, à défendre ses droits, à construire un pays.

MAMAN COLONELLE

Réalisateur Dieudo HAMADI, RD Congo, 2017, 72 min

Alors qu’elle travaille depuis 15 ans au sein de la brigade contre les violences sexuelles et la protection de l’enfance à Bukavu, en République Démocratique du Congo, où elle est très populaire en raison de l’efficacité de son travail, la Colonelle Honorine apprend qu’elle est mutée à Kisangani, une ville qu’elle ne connaît pas, à 650 km de Bukavu.

Le film suit la Colonelle dans son quotidien : son départ de Bukavu, son installation et la découverte d’un nouveau lieu de travail.

LES PILIERS TOMBÉS

Réalisé par Sara EL RHAZOUI et Jérôme FINO, Niger, 2017, 60 min

En juillet 2015, dans la ville de Tahoua au nord du Niger, le médecin Adal Rhoubeid crée le Mouvement Démocratique pour le Renouveau (MDR Tarna). À peine 6 mois plus tard il se présente aux élections présidentielles et législatives, devenant le premier touareg à briguer la présidence du Niger depuis l’indépendance en 1960.

« Tigitawen udanen, Les piliers tombés » accompagne Adal, le temps de la campagne électorale dans sa région natale d’Agadez, la plus déshéritée d’un pays qui figure parmi les plus pauvres du monde. Malgré́ de maigres de moyens et une corruption généralisée, cette aventure dessine un portrait saisissant de l’activité́ politique du Niger.

LES FLEURS DU BITUME

Réalisé par Karine MORALES et Caroline PÉRICARD, Tunisie, 2017, 54 min

Dans les rues de Tunis et de Sfax, Chaima danse, Ouméma graffe, Shams slame. Adolescentes de la révolution du Jasmin, elles incarnent les nuances d’un combat commun, celui pour la liberté des femmes dans leur pays. Un combat pacifique qu’elles mènent dans la rue, espace largement occupé par les hommes en Tunisie, et qu’elles ont choisi de reconquérir par la pratique du Street Art.

Un combat qui fait osciller leur quotidien entre peur, espoir, violence, énergie créative et soif de liberté.

LES HÉRITIERS DE LA COLLINE

Réalisé par Ousmane SAMASSEKOU, Mali, 2016, 83 min

A Bamako deux collines se font face, séparées par le fleuve Niger.

L’Université de Bamako, dite « la colline du savoir » sombre jour après jour dans la déliquescence. L’AEEM, le syndicat unique des étudiants maliens y fait régner le racket, la corruption, la fraude électorale, avec la complicité d’une partie de l’administration et de certains professeurs. Ses arguments les plus frappants sont les machettes, mais ses « guerriers » ne dédaignent pas les kalachnikovs. Ces leaders syndicaux ne vont à l’université que pour gérer leur business et faire l’apprentissage de techniques de gouvernements qu’ils appliqueront demain, quand devenus leaders politiques, ils s’installeront sur l’autre colline, la « colline du pouvoir », la présidence de la république.

LE VERROU

Réalisé par Laïla CHAÎBI et Hélène POTÉ, Tunisie, 2016, 63 min

Tunis aujourd'hui. Trois femmes, trois témoignages.

Houda, Mabrouka et Faouzia ont en commun le tasfih, un rituel magique qui vise à protéger les jeunes filles de toute pénétration, désirée ou subie, avant le mariage. Le sortilège «ferme» les fillettes, et « ouvre » à nouveau les jeunes femmes à la veille de leur nuit de noces.

 

LE VERROU parle du corps féminin, de ses représentations dans l'espace public et privé, de la place des femmes dans l'intimité, la famille, la société tunisienne, et propose une réflexion sur un héritage tiraillé entre traditions et profond besoin d'émancipation.

LA COLERE DANS LE VENT

Réalisé par Amina Weira, Niger, 2016, 54 min

Dans ma ville d’origine Arlit, au Nord du Niger, Areva exploite l’uranium depuis 1976. Aujourd’hui, une bonne partie de cette région est contaminée. La radioactivité ne se voit pas et la population n’est pas informée des risques qu’elle encourt.

Une partie de l’année, de violents vents de sable enveloppent entièrement la ville. Ce vent de poussière propage des substances radioactives. Chacun cherche un abri. La ville devient calme, toutes les activités sont stoppées.

Mon père, travailleur de la mine d’uranium en retraite, est au coeur de ce flm. Il dépoussière ses souvenirs, les 35 années de son passage à la mine. Grâce à lui, je vais à la rencontre d’autres anciens travailleurs et des plus jeunes qui ont certainement leur mot à dire.

L’EAU SACRÉE

Réalisé par Olivier Jourdain, Rwanda, 2016, 56 min

Guidé par Vestine, star extravagante des nuits radiophoniques, le film part à la découverte de la sexualité rwandaise, en quête de l’eau qui jaillit du corps des femmes et nous dévoile avec humour est spontanéité le mystère de l’éjaculation féminine.

L’eau sacrée confronte le public occidental à sa propre intimité et vous immerge dans la société rwandaise d’aujourd’hui par son héritage le plus secret : le plaisir féminin.

L’ÂME SILENCIEUSE

Réalisé par Françoise Dexmier, Mauritanie, 2015, 62 min

Du côté de l’Afrique, fin 2012 en Mauritanie, deux artistes plasticiens, un mauritanien Oumar Ball  et une française Françoise Dexmier, décident de s’isoler du monde moderne pour vivre durant deux mois une expérience humaine et artistique loin des turbulences du monde.

L’un  avec ses couleurs et l’autre avec sa caméra devenu pinceau vont nous plonger au cœur de l’acte créateur et la résonance avec la culture et l’environnement. Cette invitation à vivre un pur moment de contemplation ne nous donne pas seulement à voir mais aussi à penser …en effet telle une ponctuation nous découvrons les infos du moment : l’éminence d’une guerre au Mali, une éventuelle fin du monde, la crise boursière… cette immersion quelque peu décalée nous interroge sur le sens de l’existence.                       

Ce film nous propose un regard sur l’instant présent, sur le cheminement intérieur d’un peintre, Oumar Ball, et sur la poésie du quotidien qui devient un acte sacré.

A LA RECHERCHE DU VINYLE D'EBENE

Réalisé par Rufin MBOU MIKIMA, RD Congo, 2016, 52 min

Un « road-movie » sur les pas d’un disquaire français qui part dénicher de vieux disques vinyles au pays de la Rumba, entre Congo-Brazzaville et RDC.

A la recherche du vinyle d’ébène raconte les aventures de Aidan Craik, disquaire du Havre qui vient régulièrement en Afrique pister et acheter des vinyles des musiques des années 70. Le film nous permet de découvrir un pan de l’histoire de la musique congolaise et africaine mais aussi celle liée à ces deux pays.

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